Notre métier est bien mal connu et pour cause, nous n'avons pas de corporation car nous ne sommes aujourd'hui plus qu'une poignée de rempailleurs-canneurs traditionnels : l'on doit compter environ 150 « purs et durs » dans notre belle France.
Aussi, nous ne communiquons pour ainsi dire pas sur notre métier, et c'est bien souvent que j'entends le terme « empailleur de chaises ».
Je n'ai jamais tué une chaise, je vous assure et la taxidermie ne m'a jamais attirée.
Et puis les chaises que je reçois dans mon atelier sont bien vivantes avec leur histoire personnelle, leur bois qui respire, leurs paillages ou leurs cannages qui me racontent ce qu'elles ont vécu.
Voilà, ça nous apprendra, à nous, les rempailleurs de chaises, à rester dans nos ateliers sans parler de notre beau métier !